Palmares des Lycées du Figaro

Publié le par Silvère Say

Ne boudons pas notre plaisir : un lycée public de la région premier nationalement, et au niveau régional 4 lycées de la Loire dans les 5 premiers.


Pourquoi le lycée de Thizy est en tête de notre palmarès Bastien Hugues (lefigaro.fr) 08/04/2009 | Mise à jour : 17:08 | Commentaires 30 | Ajouter à ma sélection Photo DR. Photo DR. AUDIO -

 Avec un taux de réussite au bac de 100% en 2008, le lycée François Mansart de Thizy, petit bourg rhodanien de 3.000 habitants, réussit à faire progresser ses élèves en misant sur l'ambition scolaire. Lycée Saint-Bénigne de Dijon, Sainte-Jeanne-Elisabeth à Paris, collège épiscopal de Zillisheim… Les lycées privés brillent largement dans le haut du palmarès des lycées établi par Le Figaro et publié sur le site Internet du journal. Mais cette année, c'est à un établissement public qu'est revenue la première place du classement. Avec 100% de réussite au baccalauréat, le lycée François Mansart de Thizy s'est distingué par une grande capacité à faire progresser ses élèves, sans sélectionner préalablement les meilleurs éléments au détriment des moins bons. Une équation modèle pour figurer en tête de notre palmarès. Dans ce petit établissement situé au nord-est de Lyon, les scientifiques et littéraires côtoient des élèves en filière professionnelle futurs maçons, menuisiers et autres électrotechniciens. En pleine campagne rhodanienne, on est loin de l'élite sociale et des grands lycées parisiens. «Nos critères sociaux ne sont pas loin de ceux d'une zone d'éducation prioritaire», assure le proviseur du lycée, Pierre-Marie Pleynet. Ici, la réussite réside largement dans «l'ambition scolaire». Des partenariats se sont noués entre le lycée Mansart et l'Ecole normale supérieure de Lyon ou celle des Arts et métiers de Cluny, pour «stimuler» les élèves et susciter des envies. «Résultat, depuis quatre ans que je suis là, je vois le nombre de candidats aux classes préparatoires augmenter», se réjouit Pierre-Marie Pleynet. La motivation des élèves n'est pas le seul facteur de réussite. Classes peu chargées, suivi individualisé, heures de soutien scolaire et de méthodologie, entraînements aux examens écrits et oraux… Avec seulement 200 élèves en filière générale, Pierre-Marie Pleynet sait que son établissement fait partie des «biens lotis» de l'enseignement public, quand les syndicats dénoncent une baisse de moyens dans ce secteur. Le privé reste très performant Le privé est surreprésenté dans le haut de notre palmarès. Quand 80% des lycées français sont publics, 76% de notre «top 50» sont privés. Et quand dix lycées publics réalisent un 100% au bac, ils sont 67 dans le privé ! Mais la réussite a aussi un coût : en 2004, une étude menée par L'Expansion évaluait à 653 euros la moyenne des frais de scolarité annuels pour un lycéen dans le privé. Enfin, favoriser les établissements «accompagnateurs» au détriment de ceux généralement privés qui sélectionnent les meilleurs élèves, n'évite pas les critiques. D'autant que les indicateurs du ministère de l'Education nationale ont un défaut majeur : ils ne prennent pas en compte le devenir des bacheliers après l'obtention de leur diplôme. De quoi décevoir les prestigieux Henri-IV et Louis-le-Grand qui, bien que références de l'enseignement secondaire public dans l'esprit de beaucoup, sont respectivement relayés en 204e et 313e positions de notre classement.

Publié dans Culture et divers

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