Invictus
Je suis allé voir aujourd'hui au cinéma le film "invictus", de Clint Eastwood. Le film n'a manifestement pas encore trouvé son public avec seulement une dizaine de personnes dans la salle.
Pourtant je recommande à chacun d'aller le voir, surtout pour ceux qui se passionnent pour le bien public et la politique. En effet, il raconte l'aventure des premiers mois de Mandela au pouvoir en Afrique du Sud à travers le prisme d'un pari étonnant : faire de l'équipe nationale de Rugby, la championne du monde dans cette discipline en à peine un an.
Bien sur, on pourra reprocher l'aspect idyllique donné à la victoire de cette équipe à la fin du film. Néanmoins, cette oeuvre permet de s'interroger sur les motivations profondes qui nous poussent à nous engager en politique : construire une Nation, améliorer le quotidien de ses concitoyens, les rendre heureux et fiers. Le propos est d'autant plus percutant qu'il s'appuie sur la réalité de l'Afrique du Sud des années 90, tout juste sortie de l'apartheid, dans laquelle il a fallu toute la sagesse et l'astuce d'un homme pour que cela ne dégénère pas.
L'amélioration des conditions matérielles de vie est une chose, le bonheur et le vivre-ensemble en sont une autre. Tout homme (ou femme) qui veut s'engager au service de ses concitoyens doit penser et agir sur ces deux tableaux en respectant ses concitoyens.
Une leçon à méditer en ces temps troublés.
Pourtant je recommande à chacun d'aller le voir, surtout pour ceux qui se passionnent pour le bien public et la politique. En effet, il raconte l'aventure des premiers mois de Mandela au pouvoir en Afrique du Sud à travers le prisme d'un pari étonnant : faire de l'équipe nationale de Rugby, la championne du monde dans cette discipline en à peine un an.
Bien sur, on pourra reprocher l'aspect idyllique donné à la victoire de cette équipe à la fin du film. Néanmoins, cette oeuvre permet de s'interroger sur les motivations profondes qui nous poussent à nous engager en politique : construire une Nation, améliorer le quotidien de ses concitoyens, les rendre heureux et fiers. Le propos est d'autant plus percutant qu'il s'appuie sur la réalité de l'Afrique du Sud des années 90, tout juste sortie de l'apartheid, dans laquelle il a fallu toute la sagesse et l'astuce d'un homme pour que cela ne dégénère pas.
L'amélioration des conditions matérielles de vie est une chose, le bonheur et le vivre-ensemble en sont une autre. Tout homme (ou femme) qui veut s'engager au service de ses concitoyens doit penser et agir sur ces deux tableaux en respectant ses concitoyens.
Une leçon à méditer en ces temps troublés.