CPE suite
A l'heure actuelle, il est difficile de dire ce qui se passera la semaine prochaine, notamment mardi 4 pour la journée de mobilisation nationale.
Néanmoins, on peut faire quelques analyses à propos de la crise actuelle.
Tout d'abord, nous sommes face à une crise qui dépasse largement le simple fait de retirer une mesure qui, si elle n'est pas géniale, n'est pas fondamentale non plus. Les politiques, au sens large, ont rarement autant été coupés des français. Comment, sinon, pourrait-on entendre sur les plateaux de télévision, les syndicats étudiants et certains gauchistes, demander l'établissement du mandat impératif et le gouvernement de la France par les sondages d'opinion? En face, le gouvenrment et le chef de l'état sont faibles. Ils ne voient de solution à la crise que dans le bras de fer, car à force de compromis et de compromissions, ils ne peuvent plus céder.
Sur les manifestations ensuite, on entend ici ou là que la police serait en fait deriière les casseurs. Cela me surprend et me choque particulièrment. Je vois mal des gens qui ont juré de défendre la loi, se mettre à casser. Les images télévisées montrent le plus souvent des jeunes extrêmistes, pour qui la révolution est au bout du fusil.
Une question me taraude : comment la France peut-elle continuer à fonctionner alors que nous en sommes à la troisième crise en moins d'un an : référendum européen, émeutes dans les banlieues et maintenant le CPE?
Enfin, je souhaite condamner les propos de Gilles de Robien dans lesquels il fustige sans cesse les manifestants et ceux qui bloquent les lycées et les facs. A noter que les chefs d'établissement sont plus intelligents que lui et n'ont pas fait appel aux forces de l'ordre pour les débloquer. Encore une fois, on constate un certain mépris de la part des gouvernants vis-à-vis de cette jacquerie de la jeunesse.
Ce ne sont que quelques remarques d'ordre général. J'espère sincèrement que cette crise se dénouera dans le calme. En effet, je ne souhaite pas une révolution, même s'il me semble que son ombre pointe à l'horizon.
Néanmoins, on peut faire quelques analyses à propos de la crise actuelle.
Tout d'abord, nous sommes face à une crise qui dépasse largement le simple fait de retirer une mesure qui, si elle n'est pas géniale, n'est pas fondamentale non plus. Les politiques, au sens large, ont rarement autant été coupés des français. Comment, sinon, pourrait-on entendre sur les plateaux de télévision, les syndicats étudiants et certains gauchistes, demander l'établissement du mandat impératif et le gouvernement de la France par les sondages d'opinion? En face, le gouvenrment et le chef de l'état sont faibles. Ils ne voient de solution à la crise que dans le bras de fer, car à force de compromis et de compromissions, ils ne peuvent plus céder.
Sur les manifestations ensuite, on entend ici ou là que la police serait en fait deriière les casseurs. Cela me surprend et me choque particulièrment. Je vois mal des gens qui ont juré de défendre la loi, se mettre à casser. Les images télévisées montrent le plus souvent des jeunes extrêmistes, pour qui la révolution est au bout du fusil.
Une question me taraude : comment la France peut-elle continuer à fonctionner alors que nous en sommes à la troisième crise en moins d'un an : référendum européen, émeutes dans les banlieues et maintenant le CPE?
Enfin, je souhaite condamner les propos de Gilles de Robien dans lesquels il fustige sans cesse les manifestants et ceux qui bloquent les lycées et les facs. A noter que les chefs d'établissement sont plus intelligents que lui et n'ont pas fait appel aux forces de l'ordre pour les débloquer. Encore une fois, on constate un certain mépris de la part des gouvernants vis-à-vis de cette jacquerie de la jeunesse.
Ce ne sont que quelques remarques d'ordre général. J'espère sincèrement que cette crise se dénouera dans le calme. En effet, je ne souhaite pas une révolution, même s'il me semble que son ombre pointe à l'horizon.